La mairie de SAUVIAN

La mairie de Sauvian construite en 1816 memoiredesauvian.fr

En 1815, le conseil municipal dirigé par Bernard Maudet décida de construire une nouvelle mairie. Le devis s'élevait à 6 000 francs, ce qui représentait une grosse somme pour une petite commune comme Sauvian. On lança donc une souscription qui rapporta 500 francs ; le reste fut financé par l'emprunt.

Le bâtiment devait être construit avec des pierres de Beaucaire, mais par souci d'économie on privilégia les pierres des Brégines, en demandant aux habitants qui le pouvaient d'aller chercher les pierres avec leurs attelages.

La mairie fut inaugurée en 1816. Au premier étage, à droite, on accédait à la salle des mariages, avec à l'arrière une pièce sans fenêtre où on entreposait les archives. En face, à gauche, se trouvaient le bureau du maire et celui du secrétaire. Le second étage était réservé au logement du secrétaire de mairie. L’école de filles occupait le rez-de-chaussée, à gauche, avec une petite arrière-salle pour les fournitures. À droite en entrant, les deux pièces étaient réservées au logement de l'institutrice. Les jeune filles allaient en récréation sur la place située à quelques mètres.

Au rez-de-chaussée de l'ancienne mairie furent entreposés dans un premier temps le charbon et le bois servant à chauffer les écoles et la mairie, puis ce local servit à enfermer les personnes qui commettaient des actes répréhensibles, en attendant de les remettre à la maréchaussée ; c'était « la prison », comme l'appelaient les Sauviannais (photo 1).

Après la Seconde Guerre mondiale, le local fut sommairement aménagé avec une table, un banc, une paillasse et un brasero, et servit de refuge aux vagabonds.

La mairie de 1816 fut la maison commune pendant 156 ans. En 1972, elle déménagea à quelques mètres de là, dans la maison du docteur Bousquet, sur la place du 14 Juillet (photos 5 et 6). Mais lors des inondations, elle était systématiquement envahie par les eaux…

En 2011, la mairie emménagea en lieu et place de l'IME Les Hirondelles, qui possédait le bâtiment depuis 1962, auparavant propriété de François Richard (photo 7).

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